
Recadrer la cohérence cardiaque (4)
L'onde périodique
Dans le post précédent, j’expliquais la définition physiologique de la cohérence cardiaque : un équilibre dynamique entre deux forces opposées.
- Le système orthosympathique (SOS – fuite, combat, action)
- Le système parasympathique (SPA – repos, restauration, relaxation)
Ces deux systèmes font varier en permanence la fréquence cardiaque.
C’est ce qu’on appelle la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC).
Dans la vie quotidienne, ces variations suivent le rythme de nos émotions, de nos pensées et de notre environnement. Quand on trace la fréquence cardiaque sur un graphique, le résultat est une courbe chaotique, irrégulière, sans ordre apparent.
Le problème, cet état d'équilibre de cohérence cardiaque ne peut être ni perçu ni évalué sans matériel dédié.
En état de cohérence cardiaque, les accélérations et les décélérations s’équilibrent. Le tracé devient périodique : la durée des accélérations, et celle des décélérations sont égales. Une onde régulière, harmonieuse, comme une respiration qui s’inscrit dans la courbe.
La définition au sens physique de la cohérence cardiaque c'est l’observation d’une onde périodique sur l’enregistrement des fréquences cardiaques en fonction du temps (tachogramme).
La cohérence cardiaque se caractérise par la fluctuation périodique de la fréquence cardiaque. À l'état naturel de la vie courante, la fluctuation est apériodique, on dit aussi chaotique. Et c'est normal ! C'est le signe tangible d'une adaptation permanente automatique (qu'on appelle aussi homéostasie).
Cet état de neutralité physiologique est impossible à identifier autrement : seule la mesure en révèle la signature.
Dans le prochain post (#4), nous verrons pourquoi une certaine fréquence respiratoire donne tout son sens à la méthode du 3-6-5, devenue une référence.